« Qu’est-ce qu’un fleuron pour le gouvernement Couillard ? Il est questionnable que le gouvernement s’empresse de tendre la main aux dirigeants de la chaîne Couche-Tard qui ont mentionné la potentielle vente à des intérêts étrangers. Le principal bénéficiaire de l’intervention libérale serait le principal actionnaire de Couche-Tard plutôt que les travailleuses et travailleurs. Si le gouvernement juge qu’il vaut la peine de préserver le siège social d’une entreprise de détail qui offre de maigres salaires à des employé.e.s non syndiqués, comment se fait-il que le gouvernement n’a pas jugé utile de venir en aide à des entreprises qui offrent de bonnes conditions à des travailleurs syndiqués. On aurait aimé qu’il s’intéresse également à des entreprises qui offrent de meilleures conditions de travail et qui ne s’opposent pas farouchement à la syndicalisation. »
Alors que ce gouvernement se précipite pour aider une chaîne de dépanneurs dont le respect des normes du travail n’est pas très reluisant, il est incapable de sauver des emplois bien payés dans des entreprises manufacturières et en région. Décidément, c’est une économie de jobines que le gouvernement offre à la population et non une économie qui permet aux Québécois.es d’avoir des emplois à des salaires intéressants. Si l’aide du gouvernement libéral prend la forme d’un rachat d’actions de la compagnie, il doit s’assurer d’obtenir de l’influence sur les décisions de l’entreprise pour conserver à long terme les emplois au Québec et permettre l’amélioration des conditions de travail des employé.es de Couche Tard », a affirmé Françoise David.
