« Vu que le taux d’adhésion des salariés(es) de la santé et de la population en général est si fort, on ne voit pas la nécessité d’adopter des mesures qui atteindront à ce point des droits et libertés individuels , le droit du travail, le droit à l’intégrité physique et le droit à la vie privée », d’expliquer Frédéric Brisson, secrétaire général du SCFP-Québec.
En conséquence, dans les circonstances actuelles, le SCFP ne peut accepter de mesures disciplinaires contre ses membres en lien avec la vaccination obligatoire.
« Nos membres sont sur la première ligne pour faire face à cette pandémie depuis le tout début. Le SCFP est résolument en faveur des mesures sanitaires qui protègent la santé publique et encourage le respect de ces dernières, mais il défend les droits fondamentaux de ses membres s’ils sont défiés », d’ajouter Fréderic Brisson.
En résumé, le SCFP incite fortement les membres à se faire vacciner, mais pour gagner contre la pandémie, il est nécessaire de se tourner vers des mesures incitatives plutôt que punitives et coercitives.
Dans l’éventualité de l’implantation de mesures de vaccination obligatoire, les gouvernements et les employeurs devront indéniablement consulter les syndicats pour leur mise en œuvre.
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