« Nous sommes mobilisés plus que jamais ! Les cols blancs travaillent dans l’ombre pour offrir des services importants aux citoyennes et citoyens. Nous n’accepterons pas de reculs dans nos conditions de travail et, malheureusement, c’est ce que propose la Ville. Nous exigeons et nous nous attendons à plus de respect ! », de dénoncer la présidente du syndicat, Stéphanie Cloutier.
Les parties retournent à la table de négociation à partir de la semaine prochaine. Le syndicat espère arriver à une entente de type gagnant-gagnant rapidement, car l’effet de pénurie de main-d’œuvre se fait ressentir. Historiquement, la Ville avait pourtant un grand pouvoir d’attraction auprès des salariés(es).
« Ce n’est plus le cas ! Les difficultés de recrutement et les problèmes de rétention de main-d’œuvre n’épargnent pas la Ville de Saguenay en tant qu’employeur. Certes, nous sommes inquiets pour nos conditions de travail, mais nous sommes aussi inquiets pour les services que reçoit la population », d’ajouter Stéphanie Cloutier.
En plus des moyens de pression, si les pourparlers n’avancent pas, le syndicat compte mettre la négociation de leur convention collective au cœur des enjeux qui seront débattus lors des élections municipales en novembre.
Si on n’était pas là...
La campagne des cols blancs de la Ville de Saguenay se déploie sous le slogan : Si on n’était pas là…Plusieurs services qu’offre la Ville seraient menacés si, en effet, les cols blancs n’étaient pas là.
« La campagne se poursuivra dans les prochains mois. Nous allons nous faire connaître et nous faire voir par différents moyens parce qu’ultimement, on veut être entendus à la table de négociation », de conclure la présidente du syndicat.
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