« Nul doute que la position ferme du gouvernement canadien aura joué un rôle, il faut le reconnaître alors que des mesures de représailles devaient être annoncées cet après-midi », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Rappelons que le 16 août dernier, les États-Unis ont imposé des droits de douane sur les exportations canadiennes d’aluminium P1020. La vice-première ministre Chrystia Freeland a alors réagi en publiant une première annonce de contre-taxes.
« Les travailleurs des deux côtés de la frontière seraient perdants dans une guerre commerciale de l’aluminium », rappelle Renaud Gagné.
Unifor a déploré à plusieurs reprises que les droits de douane sur les exportations canadiennes d’aluminium ne visaient qu’à tenter d’aider une poignée de producteurs américains qui sont en difficulté. « Mais dans les faits, ces mesures nuisent à l’économie américaine au sens large », indique M. Gagné.
« Il faudra voir comment les limitations pourront nuire à nouveau à la production, mais dans l’immédiat, cela représente une bonne nouvelle pour les travailleuses et travailleurs et les communautés. Tous les projets d’investissements doivent maintenant être remis sur les rails par l’industrie, c’est une question déterminante pour la pérennité des usines », a rappelé M. Gagné.
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