« Le bon sens finit enfin par être entendu : les tarifs nuisaient à nos deux économies. Cette volte-face est une très bonne nouvelle. Je tiens d’ailleurs à saluer l’action du gouvernement du Canada dans le dossier. Nous espérons qu’Ottawa continuera de tenir la barre droite, de refuser toute forme de quotas et qu’il se préparera à déployer des contre-mesures si jamais Washington changeait à nouveau son fusil d’épaule », fait valoir le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.
Les tergiversations sur les quotas au cours des dernières années laissent néanmoins des séquelles sur l’industrie de l’aluminium au Québec. Les aluminiers ont systématiquement mis sur la glace leurs projets d’investissements au Québec, ce qui affaiblit à moyen terme l’industrie. « Par expérience, on sait que les industries qui se modernisent sont celles qui traversent les décennies. Une fois la menace des tarifs écartée, il faut réfléchir à l’avenir de l’aluminium au Québec », fait valoir Dominic Lemieux.
Dans cette optique, il invite les gouvernements à investir dans des projets pour moderniser les usines, accroître la première transformation, développer de l’aluminium encore plus vert… « C’est maintenant que se prennent les décisions qui affecteront l’avenir de l’industrie et des emplois au Québec », conclut Dominic Lemieux.
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