« La grève portait sur un enjeu primordial : s’assurer que les travailleurs rentrent à la maison sains et saufs après leur quart de travail, a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor. Les travailleurs ont le droit de négocier collectivement pour défendre leurs intérêts. Je suis fier de constater que ce processus a été respecté non seulement par les parties concernées, mais aussi par le gouvernement fédéral. »
Malgré la pression croissante des premiers ministres provinciaux demandant au gouvernement fédéral d’adopter une loi spéciale contraignant le retour au travail, le premier ministre fédéral a résisté, aidant plutôt les parties à trouver un terrain d’entente.
Unifor peut confirmer que les 70 membres d’Autoport à Halifax qui avaient reçu un avis de mise à pied en raison de la grève pourront retourner au travail.
« Les lignes de chemin de fer du Canada permettent à l’économie et aux gens de rester en contact, a déclaré Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor. Les travailleurs qualifiés qui fournissent ces services méritent respect et équité, et je les félicite pour leur unité et leur solidarité. »
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