« Le Canada et les États-Unis ne sont pas des ennemis commerciaux, a souligné Jerry Dias auprès de Wilbur Ross dans une rencontre en personne. Les deux pays ont connu des baisses importantes en matière d’emploi et d’investissement, notamment dans le secteur manufacturier au fil des ans, en parts pratiquement égales. Le Canada n’est pas la cause des déboires économiques des États-Unis. »
M. Dias a fait part d’une série de préoccupations sur le plan du commerce bilatéral touchant les travailleurs canadiens, y compris l’imposition de droits compensateurs sur les exportations de bois d’œuvre, l’impact que les droits douaniers auront sur les emplois et le besoin pour les deux gouvernements de conclure un accord commercial équitable, ainsi que la renégociation imminente de l’ALENA. Dans le secteur de l’automobile, M. Dias a discuté de la hausse des importations de véhicules provenant de régions non incluses dans l’ALENA (représentant près du quart du marché nord-américain), comme préoccupation plus urgente quant aux emplois que les déséquilibres commerciaux au sein de la région, tout en signalant qu’une approche continentale plus coopérative pourrait contribuer à rééquilibrer les flux commerciaux et la création d’emplois.
« Notre syndicat n’a jamais été un partisan de l’ALENA, dès le début. L’accord a largement bénéficié aux multinationales aux dépens des droits et de la sécurité économique des travailleurs, a déclaré Jerry Dias. Unifor estime que la renégociation de l’ALENA est une occasion de corriger ces déséquilibres, mais nous ne tolèrerons aucune détérioration forcée des emplois et des normes du travail. »
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