L’objectif est de faire reconnaître les efforts amorcés par la mise en place en avril 2013. Cette réforme répond adéquatement aux règles du libre marché ; il ne devrait donc plus y avoir aucune barrière tarifaire à l’avenir sur le bois d’œuvre québécois.
Sans un réel libre-échange, le marché de la vente du bois d’œuvre vers les États-Unis sera réduit de façon significative et en conséquence les emplois de qualité, l’économie de nos communautés et même l’environnement pourra en subir des impacts. « Pas de bois à vendre : pas de bois récolté. Pas de bois récolté : des arbres qui meurent debout… On aurait plutôt intérêt à pratiquer la récolte et le reboisement qui contribue à la lutte des gazes à effet de serre » a déclaré John Caluori lors de la conférence de presse tenue aujourd’hui à Montréal.
« Le secteur du bois d’œuvre en a vu de toutes les couleurs au cours des huit dernières années, ça serait le comble si de nouvelles mesures ou taxes américaines venaient tout remettre en question sans tenir compte du nouveau régime forestier du Québec. Cette question est primordiale pour les travailleurs, les emplois et les économies régionales partout au Québec. Le fédéral doit exiger un libre échange dans le marché du bois d’œuvre avec les États-Unis » a commenté Renaud Gagné, directeur québécois.
Unifor représente plusieurs milliers de membres dans les secteurs de la forêt et de la transformation du bois au Québec et au Canada.