« Il n’existe aucune raison de continuer à débattre de la ratification du PTP : il est clair comme de l’eau de roche que cet accord commercial a des répercussions négatives », a dit le président national d’Unifor, Jerry Dias. « Le gouvernement fédéral doit se tenir debout et donner son appui à des accords équitables et réciproques qui aident à bâtir le Canada et à lui préparer un avenir durable. »
L’assemblée publique de l’hôtel de ville, organisée par Affaires mondiales Canada, fait partie d’une série de consultations publiques sur le PTP menée par le gouvernement fédéral à différents endroits au pays. Animé par la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, le panel accueillait aussi le professeur Michael Geist de l’Université d’Ottawa, ainsi que Daniel Schwanen, vice-président à la recherche du C.D. Howe Institute.
Devant une salle bondée, M. Dias s’est exprimé comme suit : « En tant que syndicat qui appuie le commerce et voit le commerce comme un outil de développement, nous trouvons exaspérant qu’il existe si peu d’accords de commerce modernes comme le Partenariat transpacifique qui aient quelque chose à voir avec le commerce. » M. Dias a également fait appel à la prudence au sujet des pouvoirs extraordinaires que le PTP conférera aux entreprises et aux investisseurs privés qui auront la possibilité de passer outre aux lois et aux politiques nationales, et de limiter les prises de décision démocratiques au Canada.
À l’extérieur, pendant l’assemblée à l’hôtel de ville, se tenaient une manifestation et un festival communautaire organisés par le Conseil des Canadiens, Leadnow, Open Media, Unifor et d’autres. Dans un discours passionné, la directrice des télécommunications et directrice locale à Toronto, Naureen Rizvi, s’est adressée aux manifestants en ces termes : « Un avenir commercial équitable commence par le refus du Partenariat transpacifique, et le refus du Partenariat transpacifique commence par le gouvernement fédéral. Maintenons la pression en ce sens. » L’événement conjoint comprenait du théâtre de rue et plusieurs orateurs de la communauté.
Unifor s’est engagée à continuer d’être active et de se prononcer ouvertement contre la ratification. « Le Canada a besoin d’un modèle commercial qui appuie des économies de plus en plus interconnectées tout en favorisant les collectivités locales, et ce, d’une manière équitable et durable », a ajouté M. Dias.
Représentant plus de 310 000 travailleurs, Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada. Pour en savoir plus sur la position d’Unifor au sujet du Partenariat transpacifique, consultez le site unifor.org/ptp (en français) ou unifor.org/tpp (en anglais).