Par cette décision, Lise Bissonnette, la présidente du c.a., les membres du c.a. et le recteur de l’UQAM ajoutent de l’huile sur le feu. Plutôt que de trouver une sortie de crise et de faire preuve d’un gros bon sens en acceptant de prolonger la session (et ainsi permettre aux étudiant-es de rattraper les séances perdues) ils préfèrent se soumettre aux injonctions du gouvernement...
Quelles conclusions en tirer ?
1. Ce c.a. et la direction de l’université se plient aux commandes du gouvernement libéral plutôt que de se tenir debout et défendre les intérêts de l’UQAM ;
2. En allant à l’encontre de la proposition de la Commission des études, le c.a. et la direction de l’UQAM envoient un message clair aux étudiant-es, chargé-es de cours et professeur-es : l’ère de la gestion collégiale est terminée !
3. Par cette décision, la direction tente d’isoler les étudiant-es grévistes, ceux et celles de sciences humaines, des autres. Une façon de les punir...
4. Enfin, il est clair que l’enjeu principal des négociations autour du renouvellement de la convention collective, porte sur le modèle d’université. La direction veut mettre la hache dans le modèle de gestion collégiale et imposer le modèle entrepreneurial qui prévaut dans de nombreuses universités.
Une longue bataille attend les professeur-es, les maîtres de langue et les chargé-es de cours et les étudiant-es qui devront résister et faire preuve de solidarité !
So-so-so- solidarité !
Anne Latendresse
Professeure
Département de géographie
UQAM