En plus de contrer l’ensemble des reculs demandés par la partie patronale, les employé-es de soutien des cégeps ont obtenu des gains concrets. La contribution de l’employeur au régime d’assurance collective a ainsi pu être bonifiée. Les ouvriers spécialisés pourront dorénavant bénéficier d’une prime de rétention de 10 % pour chaque heure travaillée. Les postes précaires, issus de projets spécifiques, seront également limités dans le temps afin de favoriser la sécurité d’emploi.
L’ensemble des salariés de soutien des cégeps bénéficieront de hausses salariales de 1,5 %, 1,75 % et 2 %, en 2016, 2017 et 2018, ainsi que de montants forfaitaires de 0,30 $ pour chaque heure travaillée en 2015 et de 0,16 $ l’heure en 2019. En 2019, dans le cadre des relativités salariales, les hausses seront de 2,4 % en moyenne. La convention collective viendra à échéance le 31 mars 2020.
Au plus tard le 15 septembre prochain, les employé-es de soutien affiliés à la FEESP-CSN pourront toucher l’ensemble des sommes rétroactives au 1er avril 2015.
« Nous sommes très fiers d’avoir pu enfin conclure cette ronde de négociation, indique la présidente du Secteur soutien cégeps de la FEESP-CSN, Johanne Cadieux. Le gouvernement avait entamé ces négociations avec l’objectif de revoir l’ensemble des dispositions de notre convention collective en attaquant notre sécurité d’emploi, notre organisation du travail, l’accessibilité à l’assurance salaire et en chamboulant nos horaires de travail. Nous avons non seulement pu préserver nos acquis, mais nous avons également obtenu des gains tangibles, et ce, grâce à la mobilisation et la détermination de nos membres. »