« Le vote s’est tenu à l’aube de la saison estivale pour accentuer la pression sur l’employeur. En fait, nous constatons que le parc reçoit, à chaque année, beaucoup d’argent de la Ville, pour plaire à des compagnies privées comme Evenko et pour des événements comme la Formule 1. Nous souhaitons simplement de mettre fin à la discrimination salariale et aux statuts précaires qu’on plusieurs de nos membres », de dire Daniel Morin, conseiller syndical du SCFP.
À l’origine de plusieurs iniquités dénoncées, on note qu’il y a présentement trois statuts d’emploi avec des conditions différentes et ce, pour le même travail au Parc Jean-Drapeau. Les salariés ont finalement décidé de se tenir debout et de dénoncer ces iniquités. En plus des salaires, il y a des avantages sociaux tels : les vacances, le régime de retraite, les fériés et les maladies qui sont beaucoup moins généreux pour certains.
« Même si les travailleurs sont prêts à faire des concessions pour alléger le fardeau financier que représente actuellement le temps supplémentaire, la direction refuse toujours de corriger la discrimination » de dénoncer le conseiller syndical.
Autre constat surprenant à la direction du Parc : En 2016, il y avait 62 permanents, soit 43 cols bleus, 5 cols blancs et 19 cadres permanents. En 2017, il y avait 120 permanents, soit 43 cols bleus, 5 cols blancs et 72 cadres permanents.
« Pourquoi tant de cadres permanents et pas de cols bleus ? »
À partir d’aujourd’hui, les travailleurs cols bleus du Parc Jean Drapeau porteront un t-shirt au lieu de leur uniforme pour rappeler leurs revendications aux usagers ainsi qu’à l’administration.
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