Alors, que la convention collective est échue depuis novembre dernier et qu’elle prévoit un écart minimal de 0,90 $ de plus que le salaire minimum, l’employeur offre l’équivalent de l’augmentation du salaire minimum. À titre d’exemple, les plus bas salariés sont à 12,90 $ de l’heure.
« Ce n’est pas parce que les travailleuses et les travailleurs du groupe AFFI ont des limitations fonctionnelles qu’elles doivent vivre dans la précarité. Alors même que le programme de subvention d’entreprise adaptée paie l’équivalent du salaire minimum, on peut considérer que les 250 travailleuses et travailleurs d’AFFI sont considérés comme du cheap labor », s’insurge Simon Christin, conseiller au Syndicat québécois des employées et employés de service, affilié à la FTQ.
« La manifestation d’aujourd’hui n’est qu’un coup de semonce. Les membres du SQEES-FTQ du Groupe AFFI se sont dotés d’un très fort mandat de grève la fin de semaine passée, afin de tenir deux journées de grève. Nous pressons l’employeur pour trouver une entente à la satisfaction des deux parties, sans quoi nous n’aurons d’autres choix que de mettre en œuvre ce premier mandat de grève », ajoute M. Christin.
Un message, un commentaire ?