Cette rencontre a lieu aujourd’hui à l’hôtel Delta Saguenay à l’occasion du deuxième anniversaire du lock-out qui a brutalement jeté à la rue les 450 travailleuses et travailleurs, membres du Syndicat démocratique des employés de garage du Saguenay-Lac-Saint-Jean (SDEG), affilié à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD). Ces salariés sont à l’emploi de 26 des concessionnaires d’automobiles établis dans la région.
Répondant à l’invitation lancée par le président de la CSD, François Vaudreuil, sont présents Daniel Boyer, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Jean Lacharité, 2e vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Lucie Martineau, présidente du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), Carolle Dubé, présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et Richard Perron, président du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
Par leur présence à ce grand rassemblement, auquel participent les lock-outés, les centrales et organisations syndicales ont démontré leur solidarité à leur égard. Ils ont aussi affirmé clairement leur volonté d’agir rapidement et concrètement pour accroître les pressions sur les concessionnaires d’automobiles, et ce, afin de les obliger à négocier et à mettre fin à cette honte qu’est ce lock-out.
Il y a deux ans, les concessionnaires d’automobiles de la région ont voulu imposer à leurs travailleuses et travailleurs d’importantes modifications à la convention collective de travail. Ces modifications sabraient leurs droits acquis et s’attaquaient sans vergogne à leurs conditions de travail avec comme seul objectif celui d’accroître leurs profits. Face au rejet massif de leur projet, ils ont décrété un lock-out qui perdure depuis.
Non seulement ces concessionnaires ont multiplié, depuis deux ans, les gestes d’intimidation et de violence envers leurs salariés, mais ils ont aussi, jusqu’à ce jour, refusé toute véritable négociation et court-circuité toute tentative de médiation.