Un an plus tard, les données qui en ressortent sont toujours préoccupantes ; 7 personnes sur 10 affirment avoir eu des difficultés à conjuguer leurs différents rôles durant la pandémie. « L’étude met aussi en lumière le fait qu’outre les femmes et les personnes travaillant dans les services essentiels, la pandémie a aussi touché plus particulièrement les parents étudiants et les familles monoparentales qui ont eu de la difficulté à conjuguer leurs différents rôles. Les personnes proches aidantes, les familles recomposées, les personnes aux horaires de travail atypique et les communautés ethnoculturelles ont aussi rencontré des défis importants. Un aspect dont on n’a pas beaucoup parlé depuis le début de la crise sanitaire », a expliqué Sylvie Lévesque, porte- parole de la CCFTÉ.
Le télétravail a aussi apporté son lot de difficultés depuis mars 2020. Plus de 90 % des répondant- e-s ont rencontré une ou plusieurs barrières. « C’est surprenant qu’après un an, il y a toujours des employeurs qui ne s’assurent pas si les travailleur-euse-s ont accès à un lieu adéquat pour le télétravail », a affirmé Mme Lévesque. Pour 51 % des répondant-e-s, la scolarisation des enfants du primaire et du secondaire à la maison occasionne toujours tout un casse-tête.
Par ailleurs, 4 personnes proches aidantes sur 5 (79 %) estiment que la COVID-19 a augmenté leurs responsabilités. « Ce qui est encore plus frappant est que 80 % des répondant-e-s proches aidant-e-s disent avoir des impacts négatifs sur leur santé mentale et 77 % ont de la difficulté à conjuguer leurs différents rôles. Il serait souhaitable que le plan d’action en matière de proche aidance qui sera présenté à l’automne 2021 prévoit des actions concrètes pour soulager le fardeau des proches aidant-e-s », a conclu Mme Lévesque.
L’étude intégrale peut être consultée en ligne, à l’adresse http://ccfte.org/
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