« L’industrie du taxi dans les villes de Montréal et de Québec connait son lot de problèmes et de carences que tout le monde reconnait et veut corriger. Mais on ne peut accepter sa ruine aux mains d’une multinationale qui lui fait une concurrence déloyale. Uber doit payer ses impôts et respecter la règlementation québécoise, comme le fait l’industrie du taxi. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant l’arrogance d’une multinationale bien connue pour son évitement fiscal. L’image léchée d’Uber cache un modèle d’affaires fondé sur le profit avant toute responsabilité sociale ou réglementaire. Offrir de payer 10 sous par course au fisc québécois, c’est insultant pour les gens ordinaires et les petites entreprises qui paient leur juste part d’impôts ! » déclare M. Khadir.
Uber doit se soumettre aux mêmes règles que l'industrie du taxi (QS)
jeudi 17 septembre 2015 /
QUÉBEC, le 17 sept. 2015 - Le député solidaire de Mercier, Amir Khadir, presse le ministre des Transports, Robert Poëti de sévir plus énergiquement contre les pratiques illégales d’UberX et d’autres entreprises semblables. Québec solidaire tient à manifester son appui aux centaines de détenteurs de permis et de chauffeurs de taxi, ainsi que leurs différents regroupements (CPCDIT, RPTC, RTIQ, RTAM) qui se sont mobilisés hier à Montréal, comme à Québec devant l’Assemblée nationale pour demander au gouvernement de contrer les pratiques illégales d’Uber ou encore pour lancer un site d’information sur la réalité d’UberX (voir www.laveritesuruberx.com)