« Uber est une sangsue : la multinationale s’emplit les poches en pratiquant le transport illégal au Québec sans nous payer un sou d’impôt ! Le gouvernement libéral ne laisserait certainement pas un citoyen ordinaire s’en tirer aussi facilement, alors pourquoi ce traitement de faveur envers Uber ? », demande le député de Mercier, rappelant que les passagers ne sont pas protégés adéquatement par Uber.
Non seulement les chauffeurs d’Uber ne sont soumis à aucune norme de sécurité et ne sont pas couverts par des assurances adéquates, mais en plus l’entreprise abuse de la bonne foi de ses clients avec ses tarifs variables indécents comme on l’a vu dans le temps des Fêtes.
« Les chauffeurs de taxi, eux, respectent la loi qui les oblige à débourser des sommes importantes pour avoir leur permis. Ils sont aussi soumis à des inspections sévères et doivent payer des assurances pour le transport de passagers. Ils paient leurs impôts et font leur juste part. Le ministre Daoust ne peut pas laisser Uber opérer illégalement dans une industrie réglementée. Le ministre doit se ranger du côté des milliers de chauffeurs et de propriétaires de taxis et limousines du Québec », estime M. Khadir.
Québec solidaire appuie le RTAM-Métallos qui prévoit déposer un recours collectif contre Québec et Uber Technologies à la défense des lois du Québec encadrant l’industrie du taxi. « Devant l’inaction du gouvernement, l’industrie n’a pas le choix de s’organiser et de prendre des mesures juridiques pour faire reconnaître l’injustice et la concurrence déloyale dont elle est victime. J’ai rencontré de nombreux conducteurs de taxis qui en arrachent. Il faut agir avant que des tas de gens soient ruinés », a poursuivi le député.