« Dans son rapport rendu public ce 23 novembre, la Protectrice du citoyen a dénoncé l’impact de milliers de lits qui ont été libérés dans les hôpitaux par des transferts de personnes hospitalisées vers les CHSLD. Cette pratique ayant fait entrer le loup dans la bergerie lors de la première vague fut à la source de milliers de décès. Et on nous propose aujourd’hui de répéter l’expérience ? Cela n’a rien de rassurant », souligne Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Omicron bien présent dans nos CHSLD
Nous avons appris du même coup qu’en trois jours, les décès dans les CHSLD attribuables à la vague actuelle sont passés de 61 à 80. Puis, il y a présentement 30 CHSLD en zone rouge, dont au moins 25 % de leurs résidents sont atteints du virus.
« Nous devrions concentrer nos efforts pour freiner la détérioration actuelle dans les CHSLD qui font face au variant Omicron. Or, le transfert des patients hospitalisés vers les CHSLD ajoute un risque et un fardeau à des établissements fragiles, en manque de ressources et dont les personnes hébergées sont les plus vulnérables de notre société », ajoute Mme Lapointe.
L’AREQ invite donc les décideurs et les gestionnaires du réseau à éviter de replacer les CHSLD dans l’angle mort. Les conséquences catastrophiques de la première vague devraient suffire pour réévaluer ces décisions.
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