Cette initiative du SFPQ est le fruit d’une longue démarche ayant permis de consulter plusieurs organisations afin de connaitre leurs doléances et d’identifier des pistes de solutions. Ce sera donc l’occasion de débattre et d’adopter collectivement une plateforme politique sur la fonction publique, devant permettre d’articuler les revendications de l’ensemble des acteurs progressistes du Québec. Le résultat de ces deux jours de débats bénéficiera à toutes les organisations qui défendent et souhaitent des services publics de qualité pour l’ensemble des citoyennes et citoyens.
« La fonction publique a connu plusieurs bouleversements dans les dernières années : austérité, sous-traitance, marchandisation, dématérialisation des services, création d’agences. Le visage des services publics a été fortement impacté par ces transformations, initiées par les politiques néolibérales que les divers gouvernements mènent depuis quelques décennies. Nous devons faire le point sur ces transformations, mais également dégager des idées mobilisatrices pour le futur de la fonction publique. Au terme de ces États généraux, nous souhaitons être en mesure de parler d’une seule et même voix afin de revendiquer les améliorations nécessaires pour que la fonction publique du Québec puisse perdurer et nous développer au bénéfice de la société québécoise », indique le président général du SFPQ, Christian Daigle.
Le Sommet permettra donc de débattre des grandes questions qui ont émergé des consultations. Il y sera question des rôles et missions que peut avoir la fonction publique, des enjeux associés à l’organisation et à la gestion des ministères et organismes qui la composent, du virage numérique, du financement des services publics, ainsi que du rôle et de la place des fonctionnaires et de leur travail dans la fonction publique.
« Tout le monde a et aura besoin, à un moment ou à un autre de sa vie, d’avoir recours aux services offerts par les ministères et organismes du Québec. Nous devons nous assurer de leur qualité et de leur accessibilité, mais nous devons aussi imaginer ce que la fonction publique pourrait faire de plus pour la population. Elle doit être un rempart contre le laisser-faire économique qui favorise bien souvent les plus privilégiés de la société au détriment des intérêts de l’ensemble des citoyennes et citoyens », conclut monsieur Daigle.
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