« Bien que nous ayons négocié des augmentations salariales supérieures à celles accordées par le gouvernement fédéral, un rattrapage reste à faire pour les professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec. Tant que ce n’est pas fait, il demeure moins attirant. Lorsqu’une personne termine ses études universitaires et qu’elle a à cœur les services publics, elle a l’embarras du choix. Et celui-ci ne sera probablement pas le gouvernement du Québec s’il n’améliore pas les conditions de travail de son personnel professionnel pour les rendre concurrentielles », mentionne le président du SPGQ, M. Guillaume Bouvrette.
La différence entre le salaire du personnel professionnel de l’État est de 12 % de moins que celui des autres organisations publiques. En ce qui a trait à la rémunération globale, qui inclut les avantages sociaux, les données démontrent également un écart de 10,1 % avec ces dernières.
« Le personnel professionnel du gouvernement du Québec gagne toujours moins cher que celui des autres services publics. C’est décevant, mais ce n’est pas surprenant. Depuis de nombreuses années, les rapports de l’ISQ mettent en lumière cette situation. Autant les salaires que les avantages sociaux, qui faisaient l’envie de plusieurs jadis, sont maintenant dépassés. Si on ajoute la pression générée sur le personnel à cause du gel de recrutement, toutes les conditions sont réunies pour perdre de l’expertise », souligne M. Bouvrette.
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