L’AREQ rappelle au nouveau gouvernement de la CAQ l’importance de relever le défi du vieillissement de la population
QUÉBEC, le 2 oct. 2018 - L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) a travaillé ardemment à mettre de l’avant les besoins des personnes aînées auprès des partis politiques. La Coalition Avenir Québec (CAQ) forme aujourd’hui le gouvernement pour la première fois de l’histoire, et nous nous attendons à ce que ce gouvernement prenne ses engagements au sérieux quant aux personnes aînées et qu’il reste à l’écoute de celles et de ceux qui ont bâti le Québec.
« Nous avons bien noté les engagements de la CAQ et nous allons nous assurer que ce gouvernement travaille pour une société plus digne de ses aînés. Nous croyons que le défi du vieillissement de la population en est un qui doit se relever collectivement », souligne Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
En ce sens, l’AREQ réitère la nécessité d’une vision globale relative au défi démographique du Québec. Les annonces à la pièce, les projets éphémères et les disparités de services dans les régions du Québec doivent être chose du passé. Il importe que le gouvernement se dote d’une vue d’ensemble des enjeux liés au vieillissement de la population qui permettra une action inclusive tant auprès des aînés, que des familles et des jeunes.
« Durant la campagne électorale, la CAQ a proposé des choses concrètes pour les aînés, comme une politique pour les proches aidants ainsi que la construction de maisons des aînés. Mais, nous demandons au gouvernement de planifier ses actions avec cohésion en s’assurant que les personnes retraitées ne s’appauvrissent pas, qu’on réponde enfin aux besoins croissants de soins à domicile et, surtout, qu’on n’abandonne pas les personnes actuellement hébergées en CHSLD », réitère Mme Lapointe.
Enfin, rappelons que 25 % de la population sera âgée de 65 ans et plus en 2030 et qu’il est crucial de leur assurer une qualité de vie digne. L’AREQ s’empressera de rencontrer les personnes qui auront les responsabilités au conseil des ministres des dossiers qui touchent les conditions de vie des personnes aînées. Nous leur proposerons des solutions souhaitées par nos membres et exprimées par l’ensemble des personnes aînées du Québec.
L’exemption culturelle maintenue dans l’Accord entre les États-Unis, le Mexique et le Canada
MONTRÉAL, le 1er oct. 2018 - La Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC) félicite le premier ministre Justin Trudeau, la ministre Chrystia Freeland, le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez ainsi que la ministre l’ayant précédé, Mélanie Joly, pour le maintien de l’exemption culturelle dans le nouvel Accord entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. La CDEC salue la ténacité des négociateurs canadiens, l’appui indéfectible du gouvernement québécois et la fermeté des dirigeants politiques qui ont affirmé tout au long de la renégociation qu’ils ne cèderaient pas sur ce terrain.
Selon les analyses disponibles, cette exemption qui permettra au Canada de conserver sa souveraineté culturelle, était essentielle pour l’avenir du secteur à l’ère numérique. Dans le contexte de la révision des lois sur le droit d’auteur, la radiodiffusion, les télécommunications et la radiocommunication, le maintien de l’exemption autorisera le Canada à adopter des politiques et des programmes permettant d’assurer la pérennité́ et le développement de nos industries culturelles à l’ère numérique, en soutien à la création et à la diffusion de nos contenus culturels.
Rappelons qu’en 2016 les biens et services culturels étaient à l’origine de plus de 650 000 emplois et un PIB de 53,8 milliards de dollars. Au-delà de cette contribution économique importante, les contenus culturels sont une source d’identité individuelle et collective et ont une valeur symbolique fondamentale.
Sans les mesures gouvernementales existantes destinées notamment aux artistes, créateurs, producteurs, éditeurs et diffuseurs canadiens, les secteurs culturels n’auraient jamais pu atteindre un tel dynamisme et offrir une si grande diversité de contenus face aux productions étatsuniennes dont les moyens sont beaucoup plus importants.
La CDEC poursuivra son étude de l’accord dans les prochains jours par une analyse juridique plus fine, d’autant que les textes doivent encore être soumis à des processus de révision par les parties.
À propos de la Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC)
Fondée en 1998, la CDEC est une organisation pan canadienne qui regroupe 29 associations représentant toute la chaîne de la culture, de la création à la diffusion, dans les secteurs du livre, du cinéma, de la télévision, des nouveaux médias, de la musique et des arts d’interprétation. Elle s’intéresse plus particulièrement au traitement de la culture dans les traités de commerce et à l’impact de l’environnement numérique sur la diversité des expressions culturelles.
Renégociation de l’ALENA : l’ADISQ se réjouit du maintien de l’exemption culturelle
MONTRÉAL, le 1er oct. 2018 - L’ADISQ accueille très favorablement, et avec un grand soulagement, l’annonce du maintien de l’exemption culturelle dans l’Accord survenu hier soir entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. L’association tient à féliciter le premier ministre Justin Trudeau, la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez ainsi que sa prédécesseur, Mélanie Joly pour cette victoire cruciale pour l’ensemble du secteur culturel canadien.
Dans les traités commerciaux internationaux, la mise en place d’une exemption culturelle est essentielle pour préserver la souveraineté culturelle du Canada. Or la renégociation de l’ALENA a fait craindre le pire. L’ADISQ souligne et félicite aujourd’hui la fermeté du gouvernement canadien sur le sujet. Notons que l’appui constant du gouvernement du Québec et la mobilisation importante du secteur culturel québécois ont aussi contribué à cette réussite.
Pour que les Canadiens continuent d’avoir accès à une production culturelle professionnelle et diversifiée, il est essentiel que les nombreux mécanismes de soutien mis en place depuis des décennies puissent continuer de se déployer. À cet égard, plusieurs lois clés pour le secteur de la musique sont actuellement en cours de modernisation et l’ADISQ constate avec un grand soulagement que le maintien de l’exemption fait en sorte que le gouvernement a maintenant les coudées franches pour mener à bien ces importants processus, et faire en sorte que le contenu canadien puisse continuer d’être soutenu et promu.
« Les biens culturels ne sont pas des biens comme les autres. Il était impératif que cela soit reconnu dans cette entente. Sans les nombreux mécanismes de soutien à la culture dont le Canada s’est doté, il est impossible pour un marché de notre taille de faire face à un compétiteur aussi puissant que les États-Unis, et de façon particulièrement criante pour les francophones. », a affirmé la vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l’ADISQ, Solange Drouin.
Le cadre de l’AEUMC est bénéfique pour le secteur de l’automobile, selon Unifor
TORONTO, le 1er oct. 2018 - Unifor affirme que le cadre d’entente de l’accord commercial de l’AEUMC entre le Canada, les États-Unis et le Mexique réalise des gains positifs pour le secteur canadien de l’automobile.
« Ce cadre apporte des améliorations importantes pour le secteur de l’automobile, a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor. Unifor demandait des règles d’origine plus strictes et des seuils plus élevés sur le plan des salaires au Mexique pour rééquilibrer le secteur de la production d’automobiles et endiguer l’exode des emplois bien rémunérés du Canada, alors nous sommes ravis de constater que ces questions ont été traitées. »
Le nouvel accord commercial comprend une lettre d’accompagnement qui exempte effectivement le secteur de l’automobile des tarifs douaniers en vertu de la Section 232.
« La menace de tarifs capricieux sur le secteur de l’automobile a été levée, ce qui stabilisera les investissements futurs », a affirmé Jerry Dias.
Le syndicat a aussi accueilli favorablement le maintien du Chapitre 19 et des protections à l’égard de la culture canadienne, ainsi que les améliorations aux règles relatives à l’énergie et au travail.
Au courant des prochains jours, Unifor examinera attentivement les dispositions sur les questions clés, y compris les mécanismes de règlements des différends, les règles relatives aux médias et à la culture, les normes d’emploi, et le système de gestion de l’offre, entre autres choses.
« De façon globale, c’est encourageant, mais il reste plusieurs aspects critiques à un accord commercial de cette envergure, alors nous allons nous pencher attentivement sur le texte pour évaluer son plein impact sur les travailleuses et travailleurs canadiens et les principaux secteurs d’exportations », a ajouté Jerry Dias.
Les Canadiens perdent au change avec le nouvel Accord États-Unis-Mexique-Canada (SCFP)
OTTAWA, le 1er oct. 2018 - Le gouvernement Trudeau a manqué une occasion en or de réformer l’ALENA et rompu sa promesse de négocier un accord commercial moderne et progressiste pour les Canadiens. L’accord États-Unis-Mexique-Canada (AÉUMC) est tout sauf « progressiste ». Il fait même reculer le Canada sur des enjeux cruciaux comme l’assurance-médicaments.
Le SCFP se réjouit de l’élimination du « chapitre 11 », le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et états de l’ALENA, qu’il réclamait depuis longtemps.
Il est toutefois regrettable que le Mexique y reste soumis. À cause du chapitre 11, le Canada était devenu le gouvernement le plus poursuivi en justice parmi les pays développés. Les gouvernements canadiens ont été poursuivis près de 40 fois pour avoir exercé et défendu leur propre processus démocratique de prise de décisions. La facture collective a été de près de 250 millions de dollars, de l’argent public qui a été versé à des entreprises privées.
Au total, l’accord ne respecte pas les objectifs progressistes que le gouvernement libéral s’était fixés. En fait, le nouvel accord ne s’en approche même pas. « Justin Trudeau nous avait promis qu’il négocierait des articles forts et exécutoires sur l’identité de genre, l’environnement, les droits des travailleurs et les droits des Autochtones. Malheureusement, il revient les mains vides », a souligné le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.
Il est également extrêmement décevant de voir la protection des brevets prolongée pour les produits biologiques, ce qui entraînera une augmentation spectaculaire du coût des médicaments et menacera la viabilité d’un éventuel régime national d’assurance-médicaments. « Les libéraux ont beaucoup parlé publiquement d’instaurer un régime d’assurance-médicaments et de réduire le coût des médicaments afin de sauver des vies. Mais derrière des portes closes, ils ont accepté de faire monter le coût des médicaments en flèche », a conclu le président national du SCFP, Mark Hancock.
Réactions de la FTQ à l’accord de libre-échange sur l’ALENA
MONTRÉAL, le 1er oct. 2018 - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) réagit avec une certaine appréhension à l’annonce d’un accord sur le libre-échange avec les États-Unis, le Mexique et le Canada. « Le fait que le Canada ait cédé sur la question de la gestion de l’offre dans le domaine du lait et des importations de poulets, des œufs et de dindons constitue un échec. La FTQ aurait souhaité plus de détermination de la part du Canada pour bien faire comprendre aux États-Unis que le marché laitier n’était pas négociable », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Pour la FTQ, le diable se cache dans les détails et il faudra se donner du temps pour bien analyser toutes les retombées de cet accord. « Cependant, nous constatons que le Canada a également cédé sur la protection des brevets pharmaceutiques américains qui passent de 8 à 10 ans, ce qui fera assurément augmenter le prix des médicaments, d’où l’urgence pour le Québec et le Canada d’instaurer une assurance médicaments publique et universelle », ajoute le président de la FTQ.
Le Canada n’a pas réussi non plus à faire tomber les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium et n’a toujours pas réglé le litige sur le bois d’œuvre. « Plusieurs questions restent sans réponse pour le moment. Quand est-il des droits du travail et syndicaux ? Du respect des engagements en matière de climat et d’environnement ? De l’exclusion de l’accord des marchés publics des provinces et des États ? Pour le moment, nous sommes en attente de réponses et notre inquiétude est vive », conclut Daniel Boyer.
Le gagne-pain des producteurs laitiers est encore une fois sacrifié (Producteurs laitiers du Canada)
OTTAWA, le 1er oct. 2018- Les producteurs laitiers de partout au Canada ont été profondément déçus d’apprendre que des concessions ont été faites dans le secteur laitier en vue de conclure le nouvel AEUMC. Encore une fois, les producteurs laitiers ont fait les frais d’un accord commercial international.
« Les concessions annoncées dans le secteur laitier pour conclure le nouvel AEUMC démontrent encore une fois que le gouvernement du Canada est prêt à sacrifier sa production laitière intérieure lorsqu’un accord doit être conclu, a indiqué Pierre Lampron, président des Producteurs laitiers du Canada (PLC). Le gouvernement a répété à plusieurs reprises qu’il veut un secteur laitier fort et dynamique. Or, il a encore mis le secteur en péril en accordant des concessions additionnelles », a-t-il ajouté.
L’AEUMC fait suite à deux autres accords commerciaux où un accès au marché canadien des produits laitiers a été concédé : l’AECG et le PTPGP, des accords qui ont sacrifié l’équivalent d’un quart de milliard de dollars par année en production laitière au profit des industries d’autres pays. Ce nouvel accord affaiblit à nouveau l’industrie laitière, un secteur qui, parmi d’autres retombées, emploie plus de 220 000 Canadiennes et Canadiens et contribue à hauteur d’environ 20 milliards de dollars par année au produit intérieur brut du Canada. Le gagne-pain de ces milliers de Canadiens et des futures générations de producteurs laitiers est sérieusement menacé.
« Aujourd’hui, le message envoyé à nos producteurs passionnés et fiers d’offrir un produit de grande qualité ainsi qu’à tous les gens qui travaillent dans le secteur laitier est clair : ils ne sont rien de plus qu’une monnaie d’échange pour satisfaire le président Trump », a ajouté M. Lampron.
Pour les consommateurs, chaque concession fait en sorte de remplacer des produits laitiers canadiens - des produits faits avec grand soin par des gens d’ici avec du lait canadien de qualité exceptionnelle sans hormones de croissance artificielles. Or, l’AEUMC ouvre la porte encore plus grande en laissant des produits étrangers, qui sont faits selon des normes moins élevées que les nôtres, prendre place sur les tablettes de nos épiceries.
Le gouvernement du Canada a clamé haut et fort qu’il souhaite la prospérité du secteur laitier. Il sera intéressant de voir comment il pourra concilier les concessions octroyées dans cet accord avec son objectif de prospérité.
Les réactions du président des PLC, M. Pierre Lampron et du vice-président, M. David Wiens ont été capturées sur vidéo (haute résolution) - téléchargez les vidéos en cliquant sur ce lien : www.skyflyproductions.com/DFC
Les Producteurs laitiers du Canada (PLC) représentent les producteurs canadiens à titre d’organisme national de promotion, d’élaboration de politiques et de lobbying. Les PLC mettent tout en œuvre pour rassembler les conditions qui favorisent la stabilité du secteur laitier canadien d’aujourd’hui et de demain. Leur objectif est de maintenir des politiques qui favorisent la viabilité de la production laitière canadienne et de promouvoir les produits laitiers et leurs bienfaits pour la santé.
ALENA : les travailleurs et les agriculteurs québécois, victimes de l’administration Trump, estime la CSN
MONTRÉAL, le 1er oct. 2018 - Alors qu’un nouvel accord de libre-échange nord-américain vient d’être conclu in extremis entre les négociateurs canadiens et américains, la CSN s’inquiète du sort réservé aux travailleurs et aux agriculteurs du Québec.
« Nous allons bien sûr prendre le temps d’examiner l’ensemble des détails de l’entente lorsqu’ils seront rendus publics, indique Jacques Létourneau, président de la CSN. Mais selon les informations qui ont été publiées jusqu’à maintenant, force est de constater que les travailleurs et les agriculteurs du Québec font malheureusement partie des victimes de l’attitude bulldozer de Donald Trump. »
« Le président américain a amorcé les négociations comme un véritable éléphant dans un magasin de porcelaine, menaçant l’économie et le sort de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs nord-américains, poursuit le président de la CSN. Nous attendrons les détails de l’entente avant d’affirmer que les négociateurs ont pu réussir à sauver les meubles. »
« Nous sommes passablement abasourdis que les négociateurs canadiens n’aient pu obtenir, dans le cadre de cette entente, le retrait des tarifs douaniers imposés sur l’acier et l’aluminium », déplore Jacques Létourneau.
« Nous sommes également particulièrement préoccupés par l’ouverture entre 3 % et 4 % du marché laitier accordée aux producteurs américains. Rappelons que 50 % de la production laitière du Canada provient du Québec. Pendant ce temps, le gouvernement canadien serait parvenu à préserver les protections du secteur automobile ontarien. On a un peu l’impression de rejouer dans le mauvais film », dénonce M. Létourneau.
La CSN salue néanmoins le fait que le Canada ait pu préserver le principe d’exemption culturelle.
Le fédéral a laissé tomber les travailleurs de l’acier et de l’aluminium (Syndicat des Métallos)
MONTRÉAL et TORONTO, le 1er oct. 2018 - Les dizaines de milliers de familles qui dépendent des industries de l’aluminium et de l’acier et de l’aluminium au Québec et au Canada ont été mis de côté dans la conclusion du nouvel accord de libre-échange avec les États-Unis. Le gouvernement canadien doit corriger le tir rapidement et mettre son pied à terre pour faire lever les sanctions absurdes contre l’acier et l’aluminium canadiens.
« Tout au long des négociations, le gouvernement fédéral a promis de protéger les familles et les communautés qui dépendent des secteurs de l’acier et de l’aluminium. Dans les discours du premier ministre et de ses ministres, jamais au grand jamais leur gouvernement n’accepterait un accord qui causerait du tort aux industries canadiennes de l’acier et de l’aluminium. Voilà maintenant que le gouvernement s’est écrasé en concluant une entente qui échoue à faire lever ces tarifs insensés imposés par Trump en juin dernier », déplore le directeur canadien des Métallos, Ken Neumann.
« Les libéraux fédéraux ont multiplié les concessions jusqu’à ce que le gouvernement Trump ait obtenu tout ce qu’il voulait. Au passage, ils ont vendu les travailleurs canadiens de l’acier et de l’aluminium. Le Canada doit se montrer ferme. Les tarifs sur l’acier et l’aluminium doivent être levés sans délai », font valoir les directeurs canadien et québécois des Métallos, Ken Neumann et Alain Croteau.
Rappelons que les Métallos du Canada et ceux des États-Unis ont multiplié les appels auprès des gouvernements pour que l’acier et l’aluminium en provenance du Canada soient exclus des tarifs imposés par les États-Unis.
La plupart des observateurs s’attendaient à ce que les sanctions soient levées dans la foulée de la conclusion d’un nouvel accord de libre-échange. « Il semble que les travailleurs des secteurs de l’acier et de l’aluminium ont été sacrifiés par les concessions faites par le gouvernement fédéral pour obtenir cette entente. On est bien loin d’une négociation gagnant-gagnant. Le gouvernement canadien semble plutôt s’être engagé dans une négociation de concessions », poursuit Alain Croteau.
Ce dernier s’étonne d’ailleurs que l’annonce tombe une fois la campagne électorale terminée, comme si on avait voulu limiter les dégâts électoraux. « Les Québécois ne sont pas dupes et voient bien que les travailleurs et les agriculteurs québécois paient la note », déplore Alain Croteau.
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