Nous allons revendiquer des investissements permettant l’amélioration des conditions de travail et de pratique. Bien sûr, nous nous attarderons à la bonification des conditions salariales en portant une attention particulière à l’inflation qui afflige tout le monde. Ce n’est pas vrai qu’on va demander aux travailleuses et aux travailleurs de se serrer la ceinture en attendant que l’inflation dégonfle. »
https://www.csn.qc.ca/actualites/fini-le-temps-des-sacrifices/. Consulté le 5 juin 2022.
Au même moment, je lisais un texte dans lequel il était question des conditions de rémunération dans la fonction publique du Québec il y a soixante ans, soit en 1962.
« Il nous semble essentiel que les échelles de salaires payés aux employés de la Province tiennent compte d’abord de l’importance de la fonction publique et aussi du fait que le gouvernement devrait normalement donner l’exemple aux employeurs privés en cette matière. Dans la présente conjoncture économique, un réajustement important du salaire du fonctionnaire constituerait, lui aussi, un stimulant non négligeable pour le pouvoir d’achat de la population. »
CSN. 1962. Mémoire présenté au gouvernement provincial en 1962 sur le problème du chômage. Cité dans Raymond Hudon. 1974. Syndicalisme d’opposition en société libérale : La culture politique de la C.S.N. . Québec : Université Laval, p. 63
Conclusion
Une fois que les résultats de la présente ronde de négociation dans les secteurs public et parapublic seront connus, il va falloir s’adonner à un exercice dont le résultat débouchera sur des constats agréables ou désagréables à lire pour les personnes qui négocient au nom du demi-million (à 75% des femmes) des salariéEs à l’œuvre dans ces secteurs qui « sont gages d’un Québec fort. » Il n’est pas normal que, d’une négociation à l’autre, depuis quarante ans (1982), le discours syndical annonce toujours en début des négociations, « Fini, le temps des sacrifices ! » ou quelque chose du genre.
Yvan Perrier
5 juin 2022
Midi
yvan_perrier@hotmail.com
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