Mitt Romney à répondu autrement. Il nous a démontré qu’aucun enjeu n’est suffisamment hors de sa portée pour qu’il n’arrive pas à introduire de fausses informations, à dissimuler et à faire des commentaires pour faire enrager les femmes. En moins de trois minutes il s’est emmêlé dans les faits à propos des armes d’assaut, à cité « Fast and Furious » [1] comme un des plus grands échecs en matière de violence armée et en plus, il a montré les mères monoparentales du doigt : « Laissez-moi mentionner une autre chose, ce sont les parents. Il faut des mamans et des papas pour élever des enfants. Quand c’est possible,-(il y a) avantage à avoir deux parents à la maison- mais ce n’est pas toujours possible. Il y a un grand nombre de foyers dirigés par un seul parent. Mais, pour l’amour du ciel, disons à nos enfants, avant qu’ils en fassent eux-mêmes, qu’ils doivent réfléchir au mariage ; c’est une idée magnifique parce que les familles avec deux parents à leur tête, vivront moins dans la pauvreté. Elle diminue spectaculairement dans ces cas-là ».
Cela reflète la position de M. Romney à l’effet que : « nous pouvons introduire des changements à notre culture pour aider la population à s’éloigner de la violence ». Il peut sembler un peu stupide de suggérer que moins de mères monoparentales est la clé pour réduire les carnages avec les AK47. Mais n’oublions pas que ce monsieur à récemment adhéré à la théorie de la conspiration qui prétend que les Nations-Unies veulent s’emparer de toutes les armes sur le territoire américain. Il a aussi déclaré que la possession des armes d’assaut est déjà illégale dans le pays. Le Los Angeles Times a rétablit les faits et expliqué que ces armes sont autorisées aux États-Unis.
Au lieu de déclarer que la soit disant conspiration « Fast and Furious » est le plus grand échec de notre nation en ce qui regarde la violence armée, il aurait dû parler aux survivantEs des tueries à Aurora et Tucson comme M. Obama l’a fait. Après qu’il ait trouvé le temps, en septembre, pour un long entretient avec le lobbyiste en chef de la National Rifle Association, certainEs survivantEs de ces tueries lui ont demandé de leur en accorder autant. Mais, comme il a été indiqué récemment, il les a ignoréEs.
Mais, M. Romney n’a pas toujours tenu une position aussi sévère à propos des armes à feu. Comme M. Obama l’a souligné dans ce débat, l’ancien gouverneur du Massachussetts à, dans le passé, signé une loi abolissant les armes d’assaut semblable à la loi fédérale qui a pris fin en 2004. Et il a ajouté que c’est son rapprochement avec la National Rifle Association, pour obtenir son appui dans sa campagne, qui l’a fait changer de position.