« Le Québec n’est même pas encore sorti de la pandémie que déjà, le mantra du déficit zéro est sur les lèvres du gouvernement. Après la crise monumentale qu’on vient de vivre dans nos CHSLD et nos hôpitaux, est-ce qu’on peut s’entendre que le déficit zéro, c’est loin d’être la priorité ? Le réseau de la santé était déjà sur la corde raide, on en a eu la preuve accablante pendant la crise. Ce que les Québécois veulent, ce n’est pas que le gouvernement passe le rouleau compresseur une fois de plus en santé et en éducation. Ils veulent des services publics forts et efficaces », martèle M. Marissal.
Le député solidaire appelle le gouvernement de la CAQ à s’engager fermement à réinvestir de façon durable dans les budgets de la santé, de l’éducation et de l’environnement.
« Le ministre Girard veut revenir à l’équilibre budgétaire d’ici trois à cinq ans, mais il assure qu’il ne touchera pas aux impôts des particuliers ni à ceux des corporations. La question à 100 piasses, c’est "qui va payer, alors" ? Il est hors de question que le Québec rejoue dans le film de l’austérité et des coupes sauvages dans nos services publics. On connaît la fin de ce film-là : des milliers de morts qui auraient pu être évitées, des familles endeuillées et du personnel soignant au bout du rouleau », déplore M. Marissal.
Un impôt de pandémie pour relancer le Québec
Si le gouvernement du Québec veut renflouer ses coffres sans charcuter les services publics, il n’a pas le choix d’aller chercher l’argent là où il est : dans les poches des grandes entreprises. Le député de Rosemont invite la CAQ à saisir la main tendue il y a un mois par Québec solidaire et à mettre en place un impôt de pandémie temporaire afin que les grandes entreprises participent aussi à l’effort collectif en cette période exceptionnelle.
« Les riches et les grandes entreprises ont augmenté leurs profits pendant la crise et maintenant, ils vont aussi bénéficier de la relance économique. Pourtant, ils ne veulent pas sortir un sou de leur portefeuille pour y contribuer. J’ai des petites nouvelles pour eux : ce n’est pas aux travailleurs et aux travailleuses qui ont tenu le Québec à bout de bras pendant la pandémie de payer pour la crise. Les entreprises profiteuses qui ont fait des millions pendant que le monde ordinaire perdait leur job ou faisait du temps supplémentaire à n’en plus finir doivent faire leur juste part », conclut M. Marissal.
Retrouvez le plan de Québec solidaire pour renflouer les coffres de l’État ici.
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