Rappelons que le BAPE n’a pas été en mesure de donner son approbation au projet, faute d’informations essentielles pour évaluer les impacts environnementaux, les coûts et l’impact sur l’étalement urbain. « Il est déplorable que les citoyens soient obligés d’aller devant les tribunaux pour faire entendre leur voix. La BAPE est une institution québécoise précieuse qu’il faut traiter avec respect et sérieux. Or, le gouvernement n’a jamais eu l’intention de considérer le moindrement l’avis du BAPE pour bonifier le projet. Il faut que le gouvernement fasse amende honorable et organise une vraie consultation, sans attendre que la justice l’oblige à le faire » a ajouté Mme Massé.
Québec solidaire est pour un investissement massif en transport collectif comme pierre angulaire de la transition vers une société plus durable. Par contre, le projet du REM continue à soulever des inquiétudes et des questionnements, sur les choix de technologie, sur le trajet, sur les impacts sur les tarifs et sur son réel potentiel de convertir des automobilistes au transport collectif. Ces considérations méritent d’être pleinement et publiquement discutés pour assurer un projet optimal.
« Des projets structurants en transport collectif, on en veut ! Mais il faut qu’ils partent des besoins des usagers et non pas des exigences de rentabilité de la CDPQ. On s’apprête à dépenser plus de 6 milliards de dollars de fond publics et d’épargne des québécois et québécoise, il faut assurer que le projet réponde réellement aux besoins. Il y a une marge importante entre l’immobilisme et la précipitation ! Prenons le temps nécessaire pour écouter les citoyens, » a conclu la députée.