Pour celui qui a posé sa candidature à la tête de la FTQ, « l’avenir de la forêt québécoise passe par le développement de nouveaux produits, ce qu’on appelle communément les deuxième et troisième transformations ».Claude Généreux estime que « ce développement ne peut se réaliser qu’avec les personnes qui travaillent la matière première, l’arbre. »
« Dans les dernières semaines, j’ai rencontré les travailleurs forestiers du Saguenay et du Lac Saint-Jean. J’ai aussi échangé avec ceux de l’Abitibi et du Témiscamingue. Ils m’ont expliqué les importants sacrifices qu’ils ont faits pour préserver l’avenir de la forêt, a résumé Claude Généreux. Ces hommes et ces femmes méritent le respect de tout le Québec. »
« La solution aux problèmes actuels passe par le développement de la forêt et des personnes qui s’y travaillent, a commenté Claude Généreux. L’exploitation de nos ressources forestières aura un avenir uniquement si son développement est fondé sur des choix durables et donc dans le respect de l’environnement. Et à mon sens, le Fonds de solidarité, de par sa mission, pourrait nous aider à stimuler l’éclosion d’entreprises nouvelles dans ce domaine. »
La FTQ d’abord !
Rappelons que Claude Généreux a annoncé sa candidature à la direction de la FTQ le 31 octobre. Suite à sa candidature, le 4 novembre, l’actuel président de la FTQ annonçait son retrait de la vie syndicale.
Le programme que propose Claude Généreux à la FTQ pour les trois prochaines années se retrouve sur le site claudegenereuxFTQ2013.ca . On peut aussi suivre sa campagne sur Facebook (http://on.fb.me/1i38yzh) et sur son compte Twitter (@Genereux2013) .
Claude Généreux
Claude Généreux a été éducateur à l’hôpital Rivière-des-Prairies et militant au SCFP 313 à compter de 1980. En 1993, il devient président du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS) du SCFP, et en septembre de la même année, il est élu président du SCFP-Québec. En octobre 2001, il est élu secrétaire-trésorier pancanadien du SCFP pour un mandat de deux ans, et reconduit quatre fois jusqu’à son départ en octobre 2011. À ce titre, il a mené à bien une réforme en profondeur des finances et des pratiques du syndicat qui compte le plus grand nombre de membres au Canada, soit 627 000 membres. Depuis, il s’est impliqué avec plusieurs groupes communautaires, notamment sur des questions de solidarité internationale et des dossiers concernant des régimes de retraite.