Mon album photo : https://1drv.ms/a/s!Aj4UXfoRjr1TjRGblXoVThjTxgnr
Samedi dernier, le 25 janvier, dans environ 75 villes aux ÉU, et dans une vingtaine de pays dont une douzaine de villes au Canada, et à Montréal , ont eu lieu des manifestations dans le cadre d’une journée internationale d’action pour clamer Non à la guerre contre l’Iran. La baisse de tension (temporaire ?) dans la guerre, ce qui lui a fait quitter la une médiatique, a sans doute contribué au bas niveau des mobilisations.
À Montréal, la manifestation était appelée par Échec à la guerre et relayée par plusieurs organisations dont Québec solidaire. Y ont participé de 200 à 300 personnes dont une forte proportion de personnes originaires de l’Iran mais aussi d’ailleurs au Moyen-Orient et en Amérique latine dont le Chili.
On y dénotait une bonne densité de pancartes artisanales et quelques banderoles. La moyenne d’âge y était élevée et plusieurs, m’a-t-il semblé, étaient membres de petites organisations politiques de gauche. Si les pancartes, très bilingues, tant pacifistes que contre l’impérialisme étasunien dominaient, comme il se devait,
certaines condamnaient la complicité canadienne sans oublier d’autres qui critiquaient la barbare répression du gouvernement iranien contre son propre peuple. Québec solidaire était peu visible malgré la présence d’un de ses dix députés. La manifestation a été peu médiatiquement couverte sauf par un média anglophone.
Est-ce un feu de paille ou le début d’une re-mobilisation du mouvement anti-guerre animé par son noyau antiimpérialiste tous azimuts dont l’impérialisme étasunien est certes l’épine dorsale ? À ne pas confondre cependant avec l’étroit anti-américanisme aveugle aux barbaries de ceux d’en face car « les ennemis de mes ennemis » qui massacrent leur propre peuple, et ceux qui les soutiennent,ne sont pas « mes amis ».
Marc Bonhomme, 29 janvier 2020
www.marcbonhomme.com ; bonmarc@videotron.c a
Un message, un commentaire ?