Pourtant, les nombreuses solutions proposées par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, dont le RQ-ACA est membre, offraient des alternatives qui auraient pu répondre efficacement au défi que posent les finances publiques. Malheureusement, le gouvernement Charest a préféré faire la sourde oreille.
Malgré les faibles mesures en environnement et en services de garde, le budget Bachand impose une fois de plus aux contribuables québécois une série de mesures venant fragiliser leur qualité de vie en plus d’affaiblir les services publics et les programmes sociaux. « Ce qui est encore plus décevant, c’est que ce budget n’offre aucune lueur d’espoir pour les plus démunis de notre société. Il est clair que la lutte contre la pauvreté n’est pas une priorité pour ce gouvernement, et ce, bien qu’il ait déposé un plan de lutte en ce sens », de souligner monsieur Steve Foster, président du RQ-ACA.
Par ailleurs, le RQ-ACA est plus que déçu qu’aucune mesure ne vienne soutenir les demandes répétées des organismes d’action communautaire autonome quant au rehaussement de leur financement. Pourtant, ces organismes sont un rouage essentiel dans le développement des communautés et aux avancées des personnes. Les ignorer dans ce budget confirme le peu de reconnaissance accordé par ce gouvernement pour leur contribution plus qu’essentielle à la société.
Avec un tel budget, le Réseau québécois de l’action communautaire autonome est déterminé à demeurer critique face aux orientations du gouvernement Charest et continuera d’exiger une redistribution de la richesse et une véritable justice fiscale et sociale pour l’ensemble des citoyennes et des citoyens. Les mieux nantis et les entreprises privées ne peuvent continuellement être soulagés de leur contribution à la société et la classe moyenne ne peut perpétuellement couper les « cennes » en quatre au même titre que les plus démunis ne peuvent constamment faire les frais du non-respect des responsabilités sociales de l’État.
« Si nous voulons vraiment avoir un Québec prospère et juste, ce n’est certainement pas en excluant une partie des citoyennes et citoyens et en adoptant des mesures qui ont des impacts négatifs sur la qualité de vie des gens et des services publics, que nous y arriverons. Cela ne peut que mener à la dégradation des rapports sociaux et à miner la confiance de la population envers la classe politique » d’ajouter le président du RQ-ACA.
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Le RQ-ACA représente 59 organismes et regroupements nationaux de partout au Québec et rejoint environ 4 000 organismes d’action communautaire autonome.