Ils sont déçus de son refus d’entendre le message des milliers de personnes descendues dans la rue pour lui demander de modifier la trajectoire de son budget.
L’accessibilité aux études
L’Alliance sociale déplore l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiantes et les étudiants, car cela nuit à l’accessibilité aux études. Les membres de l’Alliance craignent qu’une nouvelle hausse des frais de scolarité n’engendre une baisse du taux de diplomation privant le Québec d’une main-d’œuvre essentielle. Faut-il rappeler que la précarité financière demeure le principal motif d’abandon et que l’augmentation des frais de scolarité va accroître l’endettement des étudiants qui est déjà problématique ?
Une « taxe santé » inéquitable
Les organisations dénoncent particulièrement la taxe santé de 200 $ jugée inéquitable et inacceptable parce qu’elle met un fardeau supplémentaire sur les familles défavorisées. Il est évident qu’une contribution de 200 $ dollars en santé ne représente pas le même poids pour une famille qui a un revenu de 20 000 $ que pour une autre ayant un revenu de 150 000 $. D’ailleurs, de nombreuses études ont démontré le lien entre la situation économique faible, le niveau de santé et l’accès aux soins de santé.
L’Alliance sociale déplore que le gouvernement ne reporte pas l’échéance du retour à l’équilibre budgétaire, car cela entraîne des compressions plus fortes de services publics et freine l’économie menaçant la reprise. Les membres de l’Alliance sociale ont d’ailleurs rencontré le ministre des Finances pour lui faire des propositions et lui soumettre des choix plus socialement responsables, mais il n’a pas répondu à notre appel.
Les membres de l’Alliance s’engagent à poursuivre leur lutte afin de préserver des mesures équitables et une meilleure justice sociale.