Après un rebond de 3 % du PIB réel en 2010, les prévisions pour 2011 et 2012 sont à la baisse, avec 2,0 % et 2,2 % d’accroissement respectivement. Au même moment, les dépenses publiques vont croître plus que prévu.
« Le marché du travail n’est pas à son meilleur, avec un taux de chômage qui demeure élevé et une création d’emplois surtout à temps partiel. Cela aurait dû convaincre le ministre de la nécessité de reporter le retour à l’équilibre budgétaire afin de stimuler davantage l’activité économique. D’autant plus que l’incertitude actuelle à l’échelle internationale peut menacer la reprise », a commenté Michel Arsenault.
Choisissant ainsi de faire la sourde oreille face aux demandes répétées de la FTQ, le ministre a également maintenu la taxe santé, accru les frais de scolarité et reconduit les mesures de tarification annoncées l’année dernière. De plus, on ne voit rien dans le budget pour la relance de l’emploi et la formation de la main-d’œuvre.