La vice-présidente, Denise Boucher, explique que le financement public de la recherche, c’est à la fois un moyen de la protéger des dangers qui la guettent et d’encourager le développement du Québec. « Il existe une vive concurrence entre les différents établissements et entre les professeurs pour obtenir des fonds publics et privés. De plus, on observe une tendance à favoriser des recherches dont les retombées commerciales et économiques sont souvent plus facilement quantifiables. Or, la recherche et la création ne sauraient être qu’utilitaires. Elles doivent être précurseurs des enjeux de société. » De l’avis de Denise Boucher, un financement public approprié doit garantir un soutien équilibré entre les différents domaines d’étude et champs de recherche.
La CSN croit aussi à l’importance de favoriser la coopération et la collaboration entre les professeurs, les chargés de cours, les professionnels de recherche, les techniciens de laboratoire et les étudiants des différents établissements d’enseignement supérieur.
Pour la Confédération, il est impératif que le gouvernement prenne les mesures nécessaires pour préserver la mission de l’enseignement supérieur pour assurer le développement et la transmission des connaissances et de la culture, le service aux collectivités ainsi que la formation du jugement critique dans une perspective de contribution au développement humain, social, économique et scientifique.