« Pour la FTQ, la pertinence d’un tel régime n’est plus à faire. Au Québec seulement, on estime que près de 10 % de la population se privent de médicaments faute d’avoir les moyens. Même si le projet de loi n’est pas parfait, il faut se réjouir de l’initiative fédérale. Une fois la sanction royale reçue, le fédéral devra se mettre au travail pour finaliser l’implantation d’un régime public et universel à l’échelle du pays », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
Le régime public-privé du Québec inefficace
« Le régime d’assurance médicaments du Québec est devenu coûteux, inéquitable et ne répond plus aux besoins de la population. La seule mise en commun d’achat des médicaments à l’échelle du pays devrait permettre d’économiser des milliards de dollars annuellement. Quant à l’enjeu des champs de compétence, cela ne doit pas devenir un prétexte pour ne rien faire en maintenant un régime hybride obsolète. À la FTQ, nous sommes d’avis que si le Québec souhaite avoir sa part de financement, il doit avoir l’obligation de mettre en place un régime public et universel d’assurance médicaments », conclut la présidente de la FTQ, Magali Picard.
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