« Le travail rigoureux de Robert Salois est en droite ligne avec la réflexion entamée depuis quelques années par Québec solidaire. Le travail du commissaire reprend à peu de choses près nos constats et nos propositions. Ce sont ces mêmes constats qui nous ont conduit à proposer un régime d’assurance médicament universel et la mise sur pied d’un pôle d’achat public de médicament. Le gouvernement n’a plus aucune justification pour refuser de mettre en place nos recommandations. Elles répondent de manière cohérente et simple aux problèmes soulevés par le commissaire Salois », affirme le Dr Khadir.
En plus de sa recommandation d’agir pour réduire le coût des médicaments, M. Salois propose, tout comme Québec solidaire, de réduire la confidentialité des ententes avec les entreprises pharmaceutiques, de faire le ménage dans la liste des médicaments remboursables, de réduire l’influence des entreprises pharmaceutiques et d’en finir avec l’iniquité entre les prix défrayés par le secteur public et le secteur privé.
« La voix de M. Salois s’ajoute à celle du Vérificateur général du Québec, qui soulignait aussi le manque de rigueur dans la gestion des médicaments. Dans un contexte d’austérité, le gouvernement a la responsabilité de mettre fin au gaspillage. La nouvelle politique publique du médicament proposée par Québec solidaire en février 2015, permettrait de mettre fin à ce scandale qui plombe nos finances publiques depuis trop longtemps », conclut le député solidaire.