L’importance d’agir pour les services préhospitaliers
Le comité national sur les services préhospitaliers d’urgence, piloté par Marc Ouellet, avait pour mandat d’analyser le fonctionnement global des services et d’émettre des recommandations pour régler plusieurs problèmes dans le secteur. La FSSS-CSN a été très active pour dénoncer les nombreux problèmes du secteur et pour proposer des solutions (http://www.fsss.qc.ca/download/preshospitalier/Rapport%20CNSPU%20FSSS-CSN.pdf) afin d’améliorer les temps de réponses, améliorer la qualité des services à la population et les conditions de travail des travailleuses et travailleurs du secteur, et ce, partout au Québec.
« Il faut absolument mettre en place des mesures pour améliorer les choses. La réalité quotidienne des paramédics s’est beaucoup transformée et il faut adapter les services. Le rapport semble rejoindre plusieurs de nos préoccupations, notamment sur les enjeux de la performance du système. Nous poursuivrons les échanges avec le ministère sur la mise en application des recommandations, mais ce qui est clair pour nous, c’est que l’objectif primordial doit être de viser à donner de meilleurs services en améliorant les conditions de travail des paramédics », explique Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier à la FSSS-CSN, qui représente la majorité des travailleuses et travailleurs du secteur préhospitalier au Québec.
Dans ce rapport, on retrouve par exemple la préoccupation pour la formation continue des paramédics, ainsi que pour l’amélioration des processus cliniques et des procédures de communication dans le secteur. Il reconnaît de plus que le financement des entreprises doit être basé sur les coûts réels et il mentionne le rôle clé joué par les techniciens ambulanciers paramédicaux, les premiers répondants et les répartiteurs médicaux d’urgence.
« Il est nécessaire de reconnaître la valeur du travail qui s’effectue au quotidien dans le secteur. Pour assurer la qualité des services à la population, il faut s’assurer que les bonnes recommandations soient mises en application. Nous devrons nous assurer que les ressources nécessaires seront disponibles et que cet exercice ne visera pas à faire plus avec moins. Les paramédics ont clairement identifié les problèmes et ils feront partie de la solution », de conclure Dany Lacasse, vice-président des secteurs privés à la FSSS-CSN.