Président du CPSS et vice-président du secteur éducation au SCFP, Pierre Degray demande au ministre Bolduc combien coûteront ces fusions. Il rappelle que lors des fusions de 1998, alors que le gouvernement en place promettait des économies de l’ordre de 100 millions, le vérificateur général du Québec, dans son rapport de 2011, constatait qu’aucune économie n’avait été réalisée par les fusions, au contraire, il y avait eu un coût additionnel de 40 millions.
Pour sa part, Guillaume Begin, président du regroupement des commissions scolaires des professionnels, section locale 5222 (SPPLRM), mentionne que le ministre de l’Éducation doit arrêter de penser à court terme et doit commencer à réfléchir à des processus de changement. Il faut tenir compte des besoins des jeunes d’aujourd’hui, des nouvelles réalités familiales, des tendances sociales et enfin, des besoins économiques.
Monsieur le ministre, il ne suffit pas de dire que les enfants sont au cœur de vos préoccupations comme vous le mentionnez avec ferveur dans vos allocutions publiques : il est maintenant temps de nous le démontrer en ayant le courage de faire des choix pour les enfants plutôt que des choix purement économiques ou politiques. Pour se faire, cela exige une consultation publique ainsi qu’une consultation des travailleurs et travailleuses du secteur de l’éducation qui au quotidien œuvre auprès des enfants.
Il faut cesser ces compressions successives dans l’éducation qui ont inévitablement des impacts sur les services qui sont rendus aux élèves.
Les représentants du SCFP en éducation on demandé une rencontre d’urgence avec le ministre Bolduc afin de discuter d’une éventuelle réforme de l’éducation.