« Le BAPE ne recommande pas au gouvernement un tonnage potentiel ou des indications pouvant mener à un tonnage potentiel à être autorisé, il recommande au ministère de l’Environnement de consulter RECYC-QUÉBEC, et la MRC de La Rivière- du-Nord ; ne sortons-nous pas justement d’un processus de consultation où tout ce beau monde-là était présent ? », se questionne Denis Blaquière, président de l’organisme. « De plus, ce type de considération est déjà pris en compte dans le cadre du rapport d’analyse environnementale du ministère sur le projet », poursuit-il.
Pour étayer son argumentaire quant à sa justification du projet, le BAPE considère une sous-capacité d’élimination probable d’ici quelques années dans la grande région de Montréal, mais pas l’atteinte éventuelle des objectifs de réduction à l’élimination visés par la Communauté métropolitaine de Montréal, pourtant le plus gros client de ce site. « Là, nous percevons comme un biais dans l’orientation du rapport », constate Priscilla Gareau, vice-présidente de l’organisme. « Une belle occasion manquée de changer notre approche dans ce genre de dossier », conclut-elle.
Le FCQGED considère que la gestion par mégasites d’enfouissement nuit aux efforts déployés par les citoyens et les MRC pour réduire les déchets envoyés à l’élimination et qu’elle constitue une source d’iniquité interrégionale. L’organisme espère que le gouvernement sera sensible sur ce point lors de l’adoption d’un éventuel décret sur ce projet.
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