« Face à la crise sans précédent que vivent nos médias d’information au Québec, on a besoin de solutions durables et d’une vraie vision à long terme. C’est encore plus vrai avec la réaction de Meta et Google face à la nouvelle loi fédérale C-18. La solution, c’est de créer un Fonds des médias pour assurer un financement pérenne de nos médias locaux, régionaux et nationaux », déclare Vincent Marissal, qui a œuvré dans le milieu journalistique pendant plus de 30 ans.
Québec solidaire propose de créer un Fonds des médias du Québec :
– Ce fonds servira à octroyer une aide financière aux médias fournissant une information locale, régionale et nationale de qualité, respectueuse des codes de déontologie reconnus par le milieu, et peu importe son support ;
– Ce fonds sera financé avec une partie d’une nouvelle taxe sur le chiffre d’affaires des GAFAM, à hauteur de 75 millions $ par année ;
– L’attribution du financement sera déterminée par un conseil d’administration décisionnel et indépendant du gouvernement, de façon similaire au Conseil des arts et des lettres du Québec ou des Fonds de recherche du Québec.
« Le petit écosystème francophone et distinct du Québec est particulièrement fragile face aux géants numériques des États-Unis. Dans une démocratie en santé, il faut des médias locaux et nationaux en santé, surtout dans notre contexte particulier. On ne peut pas attendre après le fédéral pour prendre soin de nos médias, spécialement nos médias francophones : on doit agir dès maintenant, ici au Québec. Il est nécessaire de mettre l’épaule à la roue afin que le public québécois regagne confiance envers l’information médiatique québécoise », ajoute Ruba Ghazal.
Rappelons que l’ex députée solidaire Catherine Dorion avait proposé la création d’un tel Fonds des médias dès 2020 au terme de la commission parlementaire sur l’avenir des médias au Québec.
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