« La science est claire : les événements météorologiques extrêmes comme la tempête de verglas qu’on a vécue la semaine dernière et qui ont causé beaucoup de dégâts seront de plus en plus fréquents à l’avenir. Il faut se préparer : ce n’est pas normal qu’en 2023, le Québec ne se soit pas encore doté d’un Fonds d’urgence spécifiquement dédié aux catastrophes climatiques.
On ne peut plus seulement lutter contre les changements climatiques, il faut s’adapter à ceux qui viendront inévitablement : la température et les niveaux d’eau augmenteront, davantage de catastrophes surviendront. Si le gouvernement a bien des réserves de stabilisation et des réserves pour éventualités, il n’a pas d’argent mis de côté spécifiquement pour les urgences climatiques.
Le Fonds d’urgence climatique servirait notamment à :
– Fournir rapidement une aide d’urgence aux communautés touchées lors d’évènements météorologiques violents ou de catastrophes liées au climat comme les inondations, les tempêtes ou les feux de forêts ;
– Octroyer des aides financières aux communautés afin de reconstruire les infrastructures endommagées de façon écologique et durable ;
– Mettre en place des mesures de planification et de préparation aux situations d’urgence et de sinistres.
À l’instar de la Colombie-Britannique, qui a mis sur place un tel fonds à la suite d’inondations massives, cette proposition vient compléter le fonds de stabilisation et les provisions pour risques économiques et autres éventualités qui existent déjà dans le budget du Québec.
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