« Actuellement, la prestation de base de 604$ par mois permet de couvrir environ 49% des besoins de base de ces personnes [1]. Avec cette mesure, que le gouvernement qualifie honteusement de bonification, on permettra aux personnes les plus pauvres de couvrir à peine leurs besoins de base, avec 52,5% en 2017. Et on ose appeler ça de la solidarité durable ? Ce qui est instauré, assurément, c’est de la précarité durable », s’indigne Madame Duchesne.
Madame Duchesne invite la ministre à retourner à la table à dessin et à agir en cohérence avec ses déclarations passées. « Madame Maltais nous rappelle régulièrement sa connaissance de la réalité des personnes en situation de pauvreté sur le terrain, ses rencontres fréquentes, etc. Comment peut-on prétendre faire un geste de solidarité quand on a coupé plus de 129$ par mois à des milliers de personnes depuis juillet 2013 et qu’on les oblige maintenant à subvenir à leurs besoins essentiels avec une aide, même supposément bonifiée, couvrant à peine 50% de ceux-ci ? Quelle réponse Madame Maltais souhaite-t-elle donner aux électeurs et électrices les plus pauvres de notre circonscription ? Pour moi, il s’agit clairement d’un désaveu », ajoute la candidate.
Marie-Ève Duchesne souhaite aussi rappeler à la ministre Maltais que son propre parti a déposé à plusieurs reprises lors de ses neuf années à l’opposition, des projets de loi visant à abolir le détournement des pensions alimentaires qui sont toujours déduites de la prestation du parent monoparental, majoritairement des femmes, qui est à l’aide sociale ou qui reçoit de l’aide financière aux études. Cette injustice se vit aussi au niveau de la fixation des loyers pour les personnes vivant en HLM ou bénéficiant de l’aide juridique puisque la pension alimentaire est considérée comme un revenu pour ces programmes. La candidate de Québec solidaire Taschereau s’étonne de l’absence de mesures concernant ce dossier dans une politique dite de « solidarité ».
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