Le 2022-08-16

Le public et le privé en santé, en éducation et ailleurs, c’est bien beau d’en parler comme si la gestion de l’une etait nécessairement meilleure que l’autre, mais qu’en est-il, en loi et en fait, des responsabilités humaines et sociales des uns et des autres - les services dits privés et les services dits étatiques - dans tout cela ?

Le débat sur les vertus du privé et du public - entendons la gestion ou l’appartenance publique et privée de telle ou telle institution, dans le domaine de la santé, de l’éducation ou d’autres domaines, refait surface à l’occasion de l’élection provinciale s’en venant au Québec le 3 octobre 2022 prochain. Qu’en est-il du sens et de la réaité des responsabilités humaines et sociales, dans tous les cas. Des enquêtes de coroner et autres ont montré des dysfonctionnements graves en particulier dans les CHSLD au Québec, mais ce n’est pas le seul endroit. Il y a encore tout le monde des résidences privées pour ainés/es qui a révélé, jusque devant les tribunaux, des lacunes sévères et inacceptables à ce sujet. Voir le cas de la RPA du Mont Carmel à Montréal, présenté en Cour supérieure au mois de juillet 2022 dernier.

La comparaison avec ce qui se passe dans d’autres pays, comme c’est le cas pour les EHPAD françaises, peut-être ici utile, Voir la tribune du journal La Croix du 16 août 2022 à ce sujet. Pièce jointe.

Il faut que le débat sur les vertus et réalités du privé et du public tienne compte de la responsabilité humaine et sociale de tout le monde, peu importe le contexte financier des affaires. Il n’est pas vrai que les propriétaires privés de CHSLD ou de RPA n’ont de compte à rendre à personne ni à la société en général sur la qualité des soins et le respect des droits humains et économiques et sociaux en leurs murs et tout autour.

Guy Demers
Montréal