Je suis allé, ce dimanche 23 août 2020, sur la rue Mont-Royal. J’ai marché entre les rues Saint-Hubert et Christophe Colomb. Combien y avait-il de personnes ? Approximativement, entre 200 et 300. Devant un restaurant très populaire, il y avait une file assez impressionnante. Le port du masque facial, sur la rue comme dans la file, semblait, pour un trop grand nombre, optionnel. Pour ce qui est de la distanciation physique, une idée abstraire. Pire, un concept purement platonicien.
Je faisais vraiment « étrange », avec mon masque, parmi la faune urbaine adepte de cette rue. Doit-on rappeler qu’il n’y a pas encore de vaccin efficace pour contrer la propagation du virus COVID-19 ? Bien sûr, cela fait depuis le mois de mars que nous appliquons (en partie ou non, c’est selon) des mesures de confinement et de distanciation sociale. Bien entendu, le couvre-visage est un objet encombrant. Le porter, par une belle journée ensoleillée d’été, ne fait pas « winner », je présume, pour des personnes qui, à première vue, semblent en « bonne santé ». Mais, devant un virus asymptomatique, ne faut-il pas justement ne pas baisser la garde ?
Mon excursion sur la rue Mont-Royal a été brève. Un tout petit quart d’heure. Ces quinze minutes de marche en mode « Slalom » (pour toujours être à au moins six pieds [ou deux mètres] de distance de mes congénères) m’ont décidé à prendre rapidement la résolution suivante : je vais attendre plusieurs mois avant de retourner sur la rue Mont-Royal. Oui, plusieurs mois…
Yvan Perrier
23 août 2020
22h29
yvan_perrier@hotmail.com
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