« Le gouvernement doit tourner la tête vers Cacouna et entendre la voix des Québécoises et des Québécois qui disent non à un port pétrolier polluant, dangereux et menaçant pour la vie marine. Un port pétrolier à Cacouna serait un désastre écologique : tous les risques sont pour le Québec et tous les profits pour TransCanada. Le lobby pétrolier a de grands moyens et le bras long et on peut se demander qui gouverne vraiment. Visiblement, seule une mobilisation populaire de longue haleine freinera les ardeurs d’entreprises qui bousculent tout le monde sur leur passage », estime Mme David.
Québec solidaire félicite les organisateurs et les organisatrices auxquel.les il promet de poursuivre leur bataille à l’Assemblée nationale. « Depuis le début, ce sont les groupes écologistes et des citoyen.nes qui doivent se substituer au ministre de l’Environnement pour forcer l’entreprise pétrolière à respecter les lois environnementales du Québec. Ce sont eux qui ont obtenu l’arrêt des forages autorisés à l’aveuglette par le gouvernement libéral dont le parti-pris envers les pétrolières est à peine caché », indique Mme David, déplorant que les travaux pourraient légalement reprendre la semaine prochaine.
Mme David déplore que le gouvernement tente de brouiller les cartes en indiquant hier que TransCanada devra modifier son plan de travail avant de reprendre ses sondages géotechniques à Cacouna. « C’est de la poudre aux yeux. Le problème demeure entier et de légères modifications aux pratiques de TransCanada ne changent rien sur le fond des choses », croit plutôt la députée de Gouin.