« Le gouvernement prend la décision de couper dans les services directs, s’indigne la présidente de l’APTS, Carolle Dubé. C’est un mauvais choix. La population n’a pas à subir les mauvaises décisions budgétaires de ce gouvernement. D’autres avenues existent. La création de Pharma-Québec en est une. Un véritable régime d’assurance-médicament qui couvrirait tout le monde en est une autre. »
À l’heure actuelle, de précieux milliards s’en vont directement dans les poches des compagnies pharmaceutiques. La création d’un organisme public pour l’achat, la production et la recherche tel que Pharma-Québec permettrait au Québec d’exercer un meilleur rapport de force avec cette industrie et de faire des achats groupés de médicaments, générateurs d’importantes économies.
« Nous invitons les parlementaires à étudier sérieusement ce projet de loi. Il ne faut pas le laisser mourir au feuilleton. En cette période d’austérité imposée par le gouvernement, nous n’avons pas les moyens de nous priver de sommes aussi importantes. Le Québec doit se donner les moyens de financer ses services publics. Le projet de loi sur une nouvelle politique pharmaceutique publique pour le Québec pourrait constituer un bon départ vers une renaissance des services de santé et de services sociaux, entre autres », de conclure Carolle Dubé.