« En s’attaquant à la liberté de religion, le ministre Simon Jolin-Barrette s’attaque à l’État de droit. Non seulement son projet de loi bafoue la liberté de religion et de conscience, mais il menace aussi les conditions de travail des enseignantes et enseignants. En ouvrant leur contrat de travail pour y imposer sa volonté d’interdire le port de signes religieux, le gouvernement de François Legault pose un geste lourd de conséquences. La FAE continuera de défendre le droit au travail de ses membres », a déclaré Sylvain Mallette, président de la FAE.
La FAE, qui réagira au moment opportun, a mandaté ses procureurs pour analyser en profondeur le projet de loi. Celui-ci contient plusieurs incohérences, comme le fait que les établissements d’enseignement privés ne seront pas assujettis à la loi. À noter que ce projet de loi n’a pas d’effet sur le recours de la FAE, déposé devant la Cour supérieure du Québec, le 26 mars 2019.
« Le gouvernement Legault donne toutefois raison à la Fédération autonome de l’enseignement, puisqu’il admet, en recourant aux clauses dérogatoires, qu’il contrevient aux Chartes québécoise et canadienne, comme nous l’avons soulevé plus tôt cette semaine », conclut M. Mallette.
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