« En vertu des orientations politiques prises au fil des ans par les différentes instances de notre Syndicat, nous sommes en accord avec celles et ceux qui prônent la laïcité de l’État pour affirmer clairement sa neutralité et la notion d’égalité homme femme, et ce, tout parti politique confondu », affirme Christian Daigle président général du SFPQ.
Le SFPQ se réjouit également de la mise en place de mesures transitoires afin que ce changement se fasse dans le respect des personnes. Par conséquent, le SFPQ s’assurera qu’aucun de ses membres, si certains sont visés par le projet de loi, ne perdra son emploi parce qu’il refuse de retirer ses symboles religieux sur les lieux de travail.
Cependant, le SFPQ regrette que le gouvernement de la CAQ n’étende pas la neutralité de l’État à l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du secteur public. Aux yeux du SFPQ, les fonctionnaires qui statuent sur des demandes de prestation, sur l’octroi d’un permis ou qui inspectent des commerces, incarnent tout autant l’État qu’un policier, un juge, un constable spécial ou un enseignant. Le SFPQ suggère que le devoir de réserve, tel que décrit par la Loi sur la fonction publique, qui impose au personnel de la fonction publique de ne pas afficher leurs allégeances politiques, soit étendu à l’appartenance religieuse. « Les symboles religieux ont une signification fondamentale, non seulement pour les personnes qui les arborent, mais également pour les personnes qui entrent en contact avec elles », rappelle monsieur Daigle.
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