« Le Sénat doit assumer son rôle de chien de garde et empêcher Air Canada d’éliminer ce qui reste des emplois d’entretien, de réparation et de révision de ses appareils. Il s’agit là d’un enjeu non seulement économique, mais également humain. Ce sont des milliers d’emplois qui sont en jeu. Des hommes et des femmes qui font vivre leur famille et dont les revenus sont réinvestis dans l’économie canadienne et non dans les paradis fiscaux », a déclaré le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
« Pour le Québec particulièrement, le secteur de l’entretien, de la réparation et de la révision des appareils est une activité économique aussi importante que celle de l’industrie automobile pour l’Ontario. Pour 1 000 emplois directs dans ce secteur, c’est 1 457 emplois indirects qui sont créés. Actuellement, Air Canada viole sa propre loi en délocalisant les emplois d’entretien comme ce fut le cas pour Aveos. Il est clair qu’on ne peut faire confiance à Air Canada, c’est pourquoi nous demandons aux sénateurs d’être vigilants et d’amender le projet de loi », a conclu Serge Cadieux.