Dans un sondage représentatif réalisé auprès des membres de l’APTS, un consensus apparait clairement en faveur de l’égalité hommes-femmes, de la neutralité de l’État et de l’encadrement des accommodements raisonnables. Toutefois, la question de l’interdiction du port des signes religieux divise en deux parts quasi égales les membres de l’APTS : 49% sont pour, 47 % sont contre. « À la lumière de ces résultats très semblables aux sondages réalisés auprès de la population générale, il nous apparait opportun d’approfondir notre réflexion sur cette question hautement délicate, notamment d’un point de vue juridique, sur le plan des relations de travail et de l’égalité entre les sexes, affirme la présidente de l’APTS, Carolle Dubé. Comme il s’agit de la toute première fois que nos membres sont saisis de cette question, nous sommes d’avis qu’il faut prendre le temps nécessaire pour faire le débat de façon sereine. »
Sans minimiser le débat en cours, les délégués ont indiqué vouloir se concentrer sur les problèmes multiples qui affectent le réseau de la santé et des services sociaux. Pour le moment, une participation à la commission parlementaire n’est pas à l’ordre du jour. « Le débat sur la Charte est nécessaire, mais de multiples autres urgences requièrent toute notre attention, que ce soit la qualité des services aux aînés, la multiplication des projets d’optimisation ou encore les compressions qui affectent le réseau public », de conclure Carolle Dubé.