Le plan doit réduire de 37,5 % les émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à celles de 1990. « Il doit faire preuve d’audace, d’ambition et d’originalité pour positionner le Québec comme un leader de la lutte aux changements climatiques et générer des retombées économiques positives, estime Line Lamarre, présidente du SPGQ. La lutte aux changements climatiques et la protection de l’environnement doivent être vues comme une occasion de moderniser l’économie québécoise, et non pas de jouer à l’autruche comme trop de gouvernements précédents l’ont fait. »
Dans la foulée du renouvellement des contrats de travail des employés de l’État, le SPGQ estime le moment plus que propice pour instaurer des mesures écoresponsables dans les conventions collectives des ministères et organismes gouvernementaux. Par exemple, le télétravail et des mesures incitatives aux transports collectifs et actifs permettraient de soutenir les efforts individuels.
« Les professionnels de l’État sont de plus en plus soucieux des impacts environnementaux de leurs comportements. Ils réclament différents aménagements pour réduire leur empreinte écologique comme le remboursement des titres de transport en commun, des stationnements privilégiés pour les utilisateurs du covoiturage et la possibilité d’effectuer du télétravail. Le transport actif et la réduction du stress apportent également des effets positifs sur la santé globale. Le gouvernement doit s’ouvrir à ces réalités », indique Mme Lamarre.
Le SPGQ tient à saluer l’expertise et le travail de ses membres impliqués dans la rédaction de ce plan et les consultations publiques liées à celui-ci, sans oublier les représentants de la société civile ayant une expertise en la matière.
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