L’organisation syndicale craint que le gouvernement Couillard veuille appliquer les mêmes mesures aux autres secteurs, dont celui des universités. Alors qu’il avait l’occasion de montrer sa bonne foi en apportant des changements significatifs au projet de loi 3, à la suite des consultations, il a plutôt laissé tomber les travailleuses et travailleurs ainsi que les retraités en ne faisant que retarder des mesures aussi injustes et discutables. « Il s’agit toujours d’un projet de loi biaisé comportant des mesures disproportionnées », remarque Louise Chabot.
La CSQ considère que le ministre Moreau persiste en bafouant les ententes signées par le passé en ce qui a trait à des régimes dont la pérennité n’est pas remise en cause. « Il devrait s’inspirer de la lettre d’opinion de Michel Kelly-Gagnon, président de l’Institut économique de Montréal (IEDM), récemment publiée dans un quotidien, qui accorde toujours une importance aux contrats signés entre les parties », conclut la leader syndicale.