« Le gouvernement Couillard manque une occasion historique de fermer résolument la porte à la production de pétrole et de gaz en sol québécois. Ce gouvernement refuse également de se mettre dans le chemin des pipelines venus de l’Ouest. Cette politique énergétique semble tout droit sortie du 20ième siècle », affirme Manon Massé
Pour Québec solidaire, les grandes cibles de la politique énergétique vont généralement dans le bon sens mais tombent à mi-chemin des grands défis climatiques, économiques et sociaux de notre siècle. Mme Massé s’inquiète particulièrement du virage très marqué vers le gaz naturel liquéfié dans une supposée transition énergétique. Pour Québec solidaire, importer du gaz de schiste risque tout simplement d’annuler la contribution du Québec à lutte aux changements climatiques.
« En matière d’énergie, le Parti libéral a une longe pente de crédibilité à remonter. Philippe Couillard sera pris au sérieux quand il aura annulé la comédie d’erreur qu’a été la politique énergétique précédente, avec des ministres des Ressources naturelles comme Sam Hamad ou Nathalie Normandeau. D’ici là, nous avons toutes les raisons de croire que cette politique est soumise non pas aux objectifs de développement durable mais bien aux intérêts des lobbys et des firmes », avance Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière d’environnement.
Québec solidaire s’interroge également sur les faibles moyens pour financer les mesures d’efficacité et de substitution énergétique. Quatre milliards de dollars sur 15 ans, cela représente à peine 265 millions $ par année.
« Quand on sait que le gouvernement libéral met trois milliards par année dans le Fonds des générations, ça en dit long sur le manque d’ambition de cette politique énergétique », conclut la députée de Sainte-Marie-St-Jacques.